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charlie hebdo - Page 2

  • RETOUR SUR DES EVENEMENTS MARQUANTS DE CE WEEK-END A VANVES

    Une semaine après la grande Marche Républicaine du 11 Janvier dernier, les événements étaient encore très vivace dans tous les esprits et les conversations que pouvaient avoir les vanvéens. Sur le front des marchands de journaux, ils avaient encore samedi matin des clients dés 6H du matin qui frappaient à la porte de leurs magasins à Vanves, comme l’a constaté. Daniel Suire prés du lycée et du terminus du bus 58. Mais cette fois, il disposait d’une centaine de numéro qui sont vite partis. « J’ai pu avoir un aperçu de la nature humaine, avec ses bons et ses mauvais côtés » expliquait il en choyant ses habituels clients. Un de ses collègues qui n’avait pas  assez de « Charle Hebdo », comme lui,  a même tenté de lui en acheter cinq. Il n’en  revenait pas.  Mais il ne lui restait plus aucuns journaux le soir, les vanvéens s’étant précipité sur la presse pour s’informer sur les événements bien sûr.   

    SAINT REMY : La venue d’un évêque  dans une paroisse est toujours  un événement important au niveau local. D’autant plus que Mgr Michel Aupetit est venu ce 18 Janvier 2015 pour fêter le patron de cette paroisse de Saint Remy avec plus de 200 fidéles vanvéens, dont le maire de vanves et quelques représentants de la municipalité. Il a ouvert cette grande messe en faisant une allusion à ces fresques dans l’église, avec d’un côté, le résumé de la vie de Saint remi, et de l’autre celle de Sainte Geneviéve, patronne des Hauts de seine, ainsi qu’à l’actualité en rappelant que « tous deux avaient dû faire à une période difficile ». Tout en reconnaissant que « Saint Remi a essayé d’être un artisan de paix  par la prière comme Sainte Geneviève. Exemples que nous honorons ! ». Vincent Hauttecoeur qui concélébrait la messe avec lui, accompagnés des prêtres Charles Koné et Antyoine Bouleau et séminaristes, lui a remis les résultats d’un sondage effectué durant les fêtes auprès des paroissiens  afin de dresser le profil du paroissien vanvéen type : Une femme confirmée, pratiquante et enseignante, âgée de 36-45 ans, avec 3 enfants, venant à la messe tous les dimanches, donnant au denier du culte. Mgr Aupetit a longuement salué les paroissiens à la sortie de la messe et discuté avec eux lors d’un pot amical.   

    GALETTES : Les galettes des Rois se multiplient mais ne se ressemblent pas, tout en ayant un caractère convivial et amical comme c’est souvent le cas dans cette ville qui a su préserver un certain art de vivre constatait encore récemment le Blog. C’était le cas au Relais de Vanvres, Samedi dernier en fin d’après midi, comme chaque année, où le patron Luc Arias avec Brigitte sa femme, avaient  invité ses clients les plus fidéle. Avec galette des rois, féve, couronne, champagne, mais aussi des cadeaux distribués à tous les invités grâce à un chiffre surprise : des parfums, des bougies, des calendriers chinois même…Mais aussi à la permanence UMP de la rue Michel Ange à l’heure du déjeuner, où Isabelle Debré, vice présidente du Sénat,  a partagée la galette avec quelques élus et militants au lendemain de son investiture par l’UMP 92  comme candidate avec Jean Didier Berger sur le canton de Clamart/Vanves.  Sa seule crainte est une  abstention forte en Mars prochain à cause d’une élection qui peut paraître compliqué et incompréhensible  aux yeux du simple citoyen : Il va voter pour deux conseillers départementaux avec leurs remplaçants dans un nouveau canton redécoupé et agrandit dans ce ces là à deux villes (Vanves et Clamart).

    FOOTBALL : Après la trêve de fin d'année,  reprise du championnat d'excellence avec la dernière journée des matchs aller dimanche après midi. Une victoire  était impérative dans ce championnat très serré. Et Vanves l'a emporté 2 à 0 contre Nanterre. « Première mi-temps équilibrée puis nous avons pris le dessus en seconde. Terrain difficile, car trop utilisé » commente Jean Claude vignal, président de la Section football du stade de Vanves. « Nous espérons, dans le cadre des travaux prévus à la fin de saison concernant la tribune et les vestiaires, que nous pourrons avoir un terrain synthétique ce qui compléterait le formidable projet élaboré par la municipalité ».

    EXPOGRAPH : « En cette après- midi ensoleillée, mais froide,  Expograph a du se contenter du match nul, à l'extérieur certes, mais devant un adversaire qui visiblement,  jouait pour ne pas perdre.!  La première mi-temps peut être donnée à l'avantage de nos adversaires, beaucoup plus agressifs qui ouvrent le score sur un penalty couperet. 0/1 ! Ce coup du sort réveille enfin les troupes vanveennes, amorphes pendant 20 mn et suite à un débordement sur la droite de Bassem et un centre au cordeau, Sully se jette pour glisser du bout du pied le ballon au fond des filets du gardien adverse.1/1 score logique à la mi-temps » raconte Jean Royer son coach. « La 2ème mi-temps voit enfin le rouleau compresseur Expograph se mettre en marche, et les spectateurs assistent à une attaque/défense incessante, avec 4 actions franches dont 2 duels entre Keevin et le gardien adverse qui tourne à l'avantage du gardien. Bref, malchance ou maladresse, c'est une journée  « sans » comme le pensent René Jeandonnet et Jean Royer. « Au coup de sifflet final, tous les joueurs enragent devant ce match nul, synonyme pour eux de défaite..! Ils se promettent de reprendre leur marche à 4 points dès la semaine prochaine, en recevant Raymond Poincare à Vanves (coup d'envoi à 16h30). Cette révolte, à la fin du match, montre que Tous ont envie et en veulent toujours plus. Expograph est sur le bon chemin, il faut continuer ainsi avec travail, rigueur et ce qui fait notre force cette année : le Respect de Tous ».     

  • LES JOURS D’APRES LA MARCHE REPUBLICAINE A VANVES

    CHARLIE HEBDO : Les marchands de journaux de Vanves ont croûlé sous la demande Mercredi matin, alors qu’ils ne disposaient que de très peu dexemplairesde Charlie Hebdo par rapport à leurs confréres parisiens. « Jamais je n’ai vu cela de ma vie, même les jours de rentrée scolaire. Je pense que je m’en souviendrais toute ma vie » raconte Daniel Suire qui vend des journaux depuis plus de 30 ans dans sa boutique de l’avenue Victor Hugo à côté du terminus du bus 58. Sa boutique n’a pas désemplie de la matinée, dés 7H lorsqu’il a ouvert. Il n’avait pas moins de 20 personnes qui faisaient la queue dans boutique jusqu’à midi, , désolé à chaque fois de dire qu’il n’avait plus d’exemplaire et qu’il fallait revenir les jours suivants. Certains clients étaient impatients, bousculant ceux qui sortaient en maugréant. D’autres se faisaient une raison. Mais le lendemain, jeudi matin, à 6H15, les premiers clients frappaient à la porte de la boutique alors qu'il met en place tranquillement les journaux et les magazines  jusqu'à 7H où il ouvre habituellement. "J'ai dû ouvrir, car je n'allais pas les laisser attendre dans le froid et sous la pluie. A 7H15, les 50 exemplaires dee Charlie Hebdo étaient vendus

    POLICE MUNICIPALE : Le Blog de Vanves Au Quotidien n’est pas le seul à faire des coquilles…sur les prénoms Celle du Parisien d’hier qui consacrait sa « une » des pages Hauts de seine  sur « Pas de ruée sur les révolvers dans les polices municipales » indiquait que « pour Christian Gauducheau, premier magistrat (UDI) de Vanves dont les agents sont équipés de flashs balls, « la question se pose » mais »il convient de nr pas réagir à chaud » Le Parisien, dans cet article, constatait « qu’en dépit de la mort de Clarissa Jean Philippe – assassinée à Montrouge – et de l’appel des syndicats, la majorité des élus rechignent à armer davantage leurs agents ».

  • AVANT CHARLIE HEBDO, VANVES S’ETAIT DEJA MOBILISE DEPUIS 2000 CONTRE DES ACTES TERRORISTES ET RACISTES

    Les vanvéens ont déjà eu l’occasion de se rassembler comme les français depuis le début du XXIéme siécle, à l’occasion d’un attentat terrorisme et un crime raciste qui ont marqué les esprits comme pour Charlie Hebdo. Petit rappel de ces rassemblements qui n’ont pas eu l’ampleur de la Marche Républicaine du 11Janvier 2015 même si l’émotion était aussi forte

    Tout d’abord l’attentat du 11 Septembre 2001. Ce jour là, à Vanves, l’agence BICS  inaugurait ses nouveaux locaux de la banque populaire qui avait déménagé au rez-de-chaussée du nouvel immeuble à l’angle de la rue de la République et de la place du Val. Le théâtre ré-ouvrait ses portes après un an sans saison culturelle, conséquence de l’incendie du marché, en accueillant les vanvéens pour une séance de cinéma avec « le fabuleux destin d’Amélie » puis la présentation de sa saison. Le Biblio-Club fêtait ses 25 ans.Cet attentat a eu beaucoup de conséquences bien sûr, mais sur le plan local, il a entrainé deux manifestations : Tout d’abord un hommage le 14 Septembre de  la Municipalité aux victimes du terrible attentat devant le monument aux morts pour respecter quelques minutes de recueillement. Elle se joignait à la journée nationale de deuil organisé en France (ce qui était exceptionnel), de prières et de souvenirs organisé aux USA et  dans l’ensemble des pays européens et libres. « Un vanvéen a même accroché un drapeau américain à sa fenêtre place du VAL » notait un observateur.

    A la fin du mois, le 29 Septembre l’association »Approche 92 » organisait chez les bénédictines une célébration islamo-Chrétienne en présence d’une assistance nombreuses, avec des chants, des lectures, des temps de recueillement…afin de prier pour la paix et  une compréhension mutuelle au lendemain de ces attentats aux USA. Bernard Gauducheau qui y participait, fut invité à prendre la parole en tant que laïc : « On peut espérer que ce qui se passe à Vanves se déroule au delà de nos frontières. J’espère que la raison l’emportera sur la passion. Chacun a droit à sa place sur cette terre » déclarait il alors.  Un  jeune vanvéen, Stéphane Lancelot, témoignait, 11 ans après ces événements lors d’un séjour de six mois dans une université à Miami, «  Onze ans après les attentats du 11 septembre (ou « 9/11 » comme les américains le désignent), le traumatisme est encore vif. Il ne se passe pas une semaine sans qu’une allusion n’y soit faite dans l’un de mes cours. Souvent, il s’agit même d’un exemple choisi par le professeur pour illustrer tel ou tel propos ». Il en sera de même pour les français avec « Charlie Hebdo ». 

    Ensuite, le 26 Février 2006 où de très nombreux vanvéens, élus, particuliers  avec l’Association cultuelle et culturelle des Israélites de Vanves (ACCIV) avaient participé, à la grande manifestation organisée à Paris, là encore  entre la République et Nation pour dénoncer le meurtre d’Ilan Halimi par Youssouf Fofana. Ce dernier n’étaitt pas un inconnu à Vanves. Certains vanvéens l’avaient côtoyé car il avait fréquenté le stade de Vanves dans la section Football. Mais surtout, il avait été l’auteur de l’agression et du vol d’appareils photos de Jean Marie Rames photographe d’André Santini, lorsque celui-ci l’avait accompagné pour assister à un match de l’équipe première de basket au gymnase André Roche le 13 Mars 1999.  « Nul ne peut nier la composante antisémite du meurtre d’Ilan Halimi. Comment ne pas hurler devant l’horreur de cette mise à mort ? Comment ne pas se révolter devant cette banalisation du mal, du racisme, de cet antisémitisme éculé, fondé sur des clichés et préjugés d’un autre âge, reformulés à la mode communautariste et crapuleuse par des imbéciles abreuvés d’images télé de la pire violence ! » déclarait Monique Abecassis présidente de la Licra, à l’initiative avec Doly Touitou, présidente de l’ACCIV, de la plantation, six ans plus tard, le 27 Janvier 2012, d’un arbre du souvenir,  planté à côté de l’arbre de la Fraternité, à l’occasion de la journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste, Moins de deux mois plus tard, en pleine présidentielle, un nouvel acte de barbarie était  perpétué à Toulouse, avec l’assassinat par Mérah, de Jonathan Sandler( 30 ans) et ses deux fils Arieh (5 ans), Gabriel (4 ans), et Miriam Monsonego (7 ans), la fille du directeur de l’établissement, et rassemblait encore une nouvelle fois,  les vanvéens pour une minute de silence à 11H,  le 20 Mars 2012, tout seul ou en groupe.  Les sections UMP et NC qui se réunissaient le soir même  à l’école Larmeroux pour organiser la campagne, avaient marqué une minute de silence.